Le deuil

Je crois que ce qui fait le plus mal - outre le fait qu'on ne sait pas si notre entourage va nous regarder de la même façon, si nos amis vont comprendre - c'est l'impuissance. On naît comme ça, il n'y a rien à faire, c'est pour cela que jusqu'ici rien (ou presque) n'a vraiment fait disparaître le stress et l'anxiété. On sentait qu'il y avait un problème, sans pouvoir le nommer. Maintenant qu'il a un visage connu, je dois accepter que le combat était perdu d'avance, je ne fais pas le poids. Ça veut dire que je dois faire le deuil d'une guérison définitive, car on ne guérit pas du TSA, s'il s'agit bien de ça. Souvent dans ma vie, lorsque je tentais une énième méthode, thérapie, substance, technique de relaxation ou de méditation pour aller mieux, je me retrouvais bien déçu de ne pas avoir eu "l'illumination" promise par la personne qui m'en avait vanté les bienfaits.

C'est peut-être la bonne nouvelle, maintenant je comprends pourquoi. On ne soulage pas une brulure avec du dentifrice (j'essaie de faire de l'humour, c'est une technique qui aide dans de nombreuses situations, non?)